Dans les prochains articles, nous allons voir quelques techniques qui ont fait leurs preuves pour la gestion du stress et de l’anxiété.
Un système nerveux calme repose en grande partie sur le rythme de la respiration.
Si on est stressé, la fréquence du rythme respiratoire est plus élevée sous l’effet de l’adrénaline et le cœur s’accélère.
Pour neutraliser le trop-plein de stress émotionnel ou pour éviter qu’une goutte ne fasse déborder le vase, la pratique régulière de techniques comme la cohérence cardiaque, l’auto-hypnose ou encore la méditation donne d’excellents résultats !
Dans cet article, je vous propose de découvrir ma préférée : la cohérence cardiaque.
La cohérence cardiaque
La respiration est la seule fonction autonome de l’organisme sur laquelle nous pouvons avoir un impact de façon volontaire : en effet, en se calant sur un rythme respiratoire cela va nous apaiser et nous allons retrouver un calme intérieur.
La cohérence cardiaque est une pratique de respiration que l’on effectuera 3 x 5 minutes par jour.
Une manière simple de la pratiquer est de suivre le rythme visuel d’une boule qui monte (inspiration) et qui descend (expiration) ici par exemple sur youtube, ou sur une application gratuite comme Respirelax+ que vous pourrez télécharger ici: (iOS) (Android).
L’idée est de réussir à faire 6 respirations par minute pendant 5 minutes.
Cette pratique permet de faire rentrer en cohérence le système nerveux central avec le cœur.
À quel moment pratiquer?
Les horaires recommandés sont au réveil, assis-e sur le lit ; avant le repas de midi ; puis vers 16-17h. Il s’agit en effet de pratiquer la cohérence cardiaque toutes les 4-5 heures, ce qui correspond au laps de temps pendant lequel ces 5 minutes auront un effet sur le cortisol (hormone du stress chronique).
On peut ajouter 5 minutes de respirations avant de s’endormir si on a des difficultés à rejoindre les bras de Morphée.
Le petit plus : associer des pensées positives et des bons souvenirs au rythme respiratoire rend cette pratique encore plus efficace !
La pratique régulière de la cohérence cardiaque donne des résultats immédiats dans le ressenti, et les bénéfices sont même confirmés par les analyses biologiques qui montrent une baisse du cortisol (hormone du stress) dès trente jours consécutifs de pratique régulière !!! [1]
Au commencement, c’est une nouvelle habitude à prendre, comme celle de se brosser les dents… Pourquoi ne pas mettre une alarme sur votre téléphone pour y penser ?
Essayez et faites-moi des retours ! 🙂
Suite au prochain article avec d’autres techniques de gestion du stress et de l’anxiété!
Pour des conseils personnalisés, contactez-moi, et merci de partager l’article sur vos réseaux sociaux s’il vous a plu ! 🙂
Dans cet article, nous allons voir les bienfaits de l’activité physique et du sport sur le stress et l’anxiété!
Le stress et l’anxiété sont diminués par l’action[1], et nous savons aussi qu’une activité physique régulière et modérée augmente notre immunité virale[2].
C’est le moment de prendre notre forme en mains : restez actifs même (semi-) confinés !
Quel sport pour réduire le stress et l’anxiété?
Dans la mesure du possible, la marche, à raison de 30 minutes par jour à un rythme soutenu (ou 5 fois/semaine), est l’une des meilleures façons de se dépenser de façon douce.
À la maison
Pour ceux qui sont contraints de rester chez eux, il reste plein d’options depuis chez soi !
Yoga, pilates, aérobic, zumba, renforcement musculaire, gainage, … il y a de quoi faire !
On trouvera des cours disponibles sur youtube, sur les réseaux sociaux, sur des applications ou encore des coachs en ligne qui proposent leur service.
Allez explorer en fonction de vos affinités!
L’avantage : on peut les faire à peu près à n’importe quelle heure. L’idée est de prendre une nouvelle habitude, par exemple tous les jours au même moment.
Le désavantage : il faut se motiver et se fixer un vrai rendez-vous avec soi-même (ou pourquoi pas aussi avec le reste de la famille !)
L’idéal sera d’alterner un entraînement « cardio » (par exemple la zumba ou un yoga dynamique comme le ashtanga) avec un entraînement de renforcement musculaire ou un yoga de type hatha.
Pour les personnes qui ne peuvent pas prendre autant de temps ou qui souhaitent commencer en douceur, plusieurs applications proposent des petits programmes d’entraînement de 5, 7 ou 10 minutes à faire tous les jours.
Le plus dur c’est de s’y mettre 🙂 . Mais après, qu’est-ce qu’on est content !
Pour rappel, le sport permet la sécrétion d’endorphines (hormones du bonheur) et stimule l’immunité, ce serait trop bête de s’en priver ! J’espère que vous êtes désormais convaincus que le sport et l’activité physique sont utiles pour réduire le stress et l’anxiété. 🙂
Suite au prochain article avec des techniques de gestion du stress et de l’anxiété!
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Comment améliorer le stress et l’anxiété grâce à l’hygiène de vie et à la nutrition?
Le Covid-19 inquiète et préoccupe car il est invisible, sournois, potentiellement dangereux, et à l’heure de la mondialisation, il s’est répandu sur la planète entière en un temps record.
La solution adoptée par la majorité des États pour gérer sa propagation est le confinement ou le semi-confinement que nous vivons actuellement.
Nos existences ont été bouleversées en l’espace d’une quinzaine de jours, nous obligeant à nous résigner et à nous adapter.
Nous sommes par ailleurs quotidiennement bombardés d’informations (télévision, réseaux sociaux, messages de collègues, amis, …) qui entraînent nos pensées dans une spirale négative.
Le manque de liberté dans nos mouvements, le contact omniprésent avec nos proches ou au contraire la solitude liée au manque de contacts sociaux sont autant de facteurs stressants.
Ces états plus ou moins prononcés peuvent nuire à notre bien-être et se somatiser (prendre forme dans le corps).
Le stress peut créer des
troubles du sommeil (réveils, insomnies, difficultés à l’endormissement)
troubles du système nerveux (sautes d’humeur, baisse de moral, crises d’angoisse, surmenage mental …)
et last but not least
il affaiblit également notre système immunitaire (moins bonne réponse contre les microbes).
Dans ce contexte, il est vraiment essentiel d’avoir le plus de clefs en mains pour réussir à le gérer !
Je vous propose une série d’articles qui traiteront de ce qu’il est possible de faire, et dans ce premier volet, nous allons voir comment agir et réagir au stress avec l’hygiène de vie et la nutrition.
Stress et hygiène de vie
Dans la mesure du possible, le mieux est de prendre de nouvelles habitudes et de mettre en place une routine, cela permet d’avoir un cadre rassurant.
Si vous aviez dû sortir pour aller travailler, vous auriez fait quelques pas… Et si c’était l’occasion pour faire un peu d’exercice matinal ?
Habillez-vous comme pour aller au travail pour marquer une transition (le but est d’éviter de rester en training toute la journée…)
Gardez des heures de repas, de réveil et de coucher réguliers.
S’il y a du soleil, n’hésitez pas à prendre une pause à votre fenêtre ou sur votre balcon pour prendre un peu l’air. Cela sera bénéfique pour le moral et permettra à votre organisme de fabriquer de la vitamine D !
Riez ! C’est bon pour le moral et pour le système immunitaire !
Pour les parents, en accord avec votre conjoint, essayez de vous ménager chacun un petit moment dans la journée où vous pourrez être entièrement seul.
Contrôle de l’information
Limiter les sources d’informations à une ou deux fois par jour (journal télévisé par exemple)
Ne vous laissez pas envahir par les réseaux sociaux ! Certes, ils sont les vecteurs de nombreux gags (et heureusement !), mais également de nouvelles potentiellement anxiogènes.
Nutrition
De façon très générale, enrichissez votre alimentation
de légumes et fruits de saison (vive les couleurs !)
d’aliments riches en omégas 3.
Limitez le plus possible les sucres raffinés et favorisez les aliments qui ont un faible indice glycémique.
Prenez le temps de mastiquer
Découvrez de nouvelles recettes et évitez les produits industriels et transformés
Attention au sucre, chips et autresfriandises
Le stress ou l’anxiété vous poussent vers votre réserve de petits gâteaux, de chips ou de chocolat? Essayez de résister à la tentation des douceurs, du sucré ou encore des biscuits et chips apéro: ayant un indice glycémique élevés, ils seront reconnus comme du sucre par l’organisme….. et la réaction du sucre dans le sang va diminuer votre réponse immunitaire pendant les 5 heures qui suivent le « craquage »[1].
Ce sont des aliments de type « réconfort » et servent souvent de « doudous » émotionnels, ils peuvent aussi compenser l’ennui ou un manque de sommeil.
On le sait, le sucre appelle le sucre, et de là découle par la suite une multitude de problèmes (hypoglycémie réactionnelle, inflammations articulaires, troubles digestifs, acidité, prise de poids car le corps va stocker l’excès de sucre sous forme de graisse, …).
Le saviez-vous ?
Souvent l’envie de sucre intervient lorsqu’on n’a pas eu assez de protéines dans son alimentation dans la même journée !
Le secret est de débuter la journée avec un petit-déjeuner protéiné et riche en bonnes matières grasses, si possible salé, et de garder les douceurs pour l’heure du goûter, l’après-midi.
Le sucre gagne quand même?
Quelques trucs et astuces:
Le sucre est considéré autant voire plus addictif que la cocaïne par certains chercheurs[2], si malgré les recommandations précédentes, les fringales de sucre se manifestent, il y a plusieurs stratagèmes pour y faire face :
Boire un verre d’eau (souvent la faim est une fausse faim, en réalité on a soif !)
Faire des exercices de « Brain gym »
Le « Brain gym » est une technique utilisée notamment en kinésiologie. Elle permet de faire un « reset » du cerveau au moyen de simples mouvements croisés qui vont permettre de recréer certaines connexions au niveau cérébral. Après quelques minutes, on est prêt à reprendre son activité en étant recentré et concentré. Ces mêmes connexions au niveau du cerveau peuvent avoir un effet « anti-fringale » ! C’est hyper facile, essayez 🙂
Vous trouverez ici un exemple d’enchaînement d’exercices à faire.
L’olfactothérapie : sentir une huile essentielle peut également calmer ces envies intempestives. Cela peut être l’huile essentielle de lavande vraie, de petit-grain bigarade, de camomille noble … une odeur qui vous plaise et vous réconforte !
Se laver les dents: Rien de pire que le goût du chocolat après le dentifrice…
Identifiez pourquoi vous avez envie de manger (faim ?, ennui ?, stress?, compensation ?, frustration ?, fatigue ?, autres ?) et notez sur un carnet. Après en avoir pris conscience, en avez-vous toujours envie ?
On peut aussi se poser la question de la cause physiologique :
Y a-t-il un déséquilibre au niveau de votre microbiote?
Y a-t-il une candidose sous-jacente ?
Ou s’agit-il d’une cause émotionnelle ?
Si c’est le cas, se demander quelle émotion se cache derrière cette envie irrépressible et aller creuser de ce côté-là…
Conseils personnalisés
Naturellement, pour tous ces cas de figure, un travail de fond, des conseils et un accompagnement individualisé sera la meilleure façon d’y faire face. 🙂
Voilà un premier tour d’horizon des leviers d’action possibles, suite au prochain épisode qui parlera de l’activité physique pour contrer le stress et l’anxiété!
Pour un suivi personnalisé en naturopathie et améliorer votre nutrition et votre hygiène de vie pour limiter votre perméabilité au stress, contactez-moi 🙂.
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État d’alerte, conseils et recommandations des autorités sanitaires, annulation d’événements, semi-confinement ou confinement… C’est la panique à bord !
Pourquoi? Le COVID-19 a une vitesse de propagation fulgurante, et affiche un taux de mortalité élevé, surtout chez les personnes fragiles, c’est-à-dire qui souffrent déjà d’autres pathologies (diabète, cardiopathies, cancers, maladies auto-immunes, …) ou qui ont un âge avancé.
Cela dit, mieux vaut prévenir que guérir !
Restez donc le plus possible à la maison!!!
Virus et naturopathie: Quels sont les leviers d’action?
Les mesures d’hygiène
La prévention passe par les recommandations d’hygiène de base notamment le lavage des mains plusieurs fois par jour, éternuer dans un mouchoir ou dans son coude, et jeter les muchoirs dans des poubelles fermées. En somme, du bon sens!
D’un point de vue naturopathique, il faut renforcer son système immunitaire !
Le sommeil
On ne le répètera jamais assez : il est indispensable pour aider son corps à récupérer et à se régénérer. …Essayez d’aller au lit 1h plus tôt 😉
Virus et naturopathie: La gestion du stress et des émotions
Et oui, si on se sent fragile émotionnellement, on est plus vulnérable, et les virus ne le savent que trop ! Il y a plusieurs techniques pour apprendre à gérer son stress et ses émotions, notamment la pratique de la cohérence cardiaque ou de la méditation.
Virus et naturopathie
Alimentation et micronutrition
Vitamine C
Tout commence par l’assiette, c’est le moment de faire la part belle à tous les aliments qui contiennent de la vitamine C: persil, choucroute crue, kiwis, citrons, oranges, agrumes, fruits et légumes colorés mais crus ! En effet, la vitamine C ne survit pas à une cuisson de plus de 60°C.
Zinc
Le zinc est également un garant d’une bonne immunité, on en trouvera par exemple dans les huîtres, les germes de blé, le foie de veau, le bœuf, les champignons shiitakes, les graines de courge, les crustacés et les lentilles.
Fer
Une déficience en fer peut nous rendre fatigué, essoufflé, et nous rendre plus faible. Faites vérifier vos taux de fer et de ferritine, et en attendant, buvez beaucoup de tisane d’ortie. Si vous êtes omnivore, mangez 1 fois par semaine de la viande rouge, et pour les végétariens, n’oubliez pas d’associer de la vitamine C avec vos lentilles ou autres apports de fer végétal pour qu’il puisse se fixer. 😉
Aux premiers signes de rhume, prenez du Fer sous forme de sels de Schüssler, par exemple le Ferrum Phosphoricum en D6, cela suffit parfois à faire reculer une petite crève qui a envie de s’installer !
Le microbiote !
N’oublions pas que notre immunité est liée à notre flore intestinale, d’où l’importance de soigner son microbiote. En effet, qui dit bonne santé intestinale, dit que les virus n’ont que peu de chances de pouvoir se développer !
Pour permettre aux bonnes bactéries de s’installer, tous les produits lacto-fermentés (s’ils sont supportés) sont bénéfiques, par exemple : la choucroute crue, le kombucha, ou encore le miso non pasteurisé (à boire comme un bouillon).
Les fibres prébiotiques vont nourrir les « bonnes » bactéries : on les mangera sous forme de légumes cuits al dente ou crus, fruits de saison, céréales demi-complètes ou complètes et légumineuses (lentilles, pois-chiches, haricots, etc.) Si pour une raison ou une autre, votre ventre gonfle après l’ingestion des légumineuses, demandez conseil à votre thérapeute ! Il existe aujourd’hui des compléments de fibres prébiotiques qui ne font pas « gonfler ».
Vitamine D
La vitamine D, grande garante de notre immunité, est souvent manquante sous nos latitudes en hiver. En effet, métabolisée par notre organisme grâce aux rayons du soleil au contact de notre peau, il est impossible d’en fabriquer d’octobre à mars car 1) il y a trop peu de soleil, 2) notre peau n’est pas exposée, 3) même si on s’y exposait, le soleil serait trop bas dans l’atmosphère. Il faudrait vivre à Rome ou au-dessous des Pyrénées pour que notre peau puisse en produire. Il convient donc de se supplémenter d’octobre à mars. 🙂
Vitamine A
La vitamine A stimule la prolifération des globules blancs et la production d’anticorps. On la trouve dans l’huile de foie de morue, le foie de volaille, le foie de veau… mais ce n’est pas souvent qu’on les trouve dans notre assiette. On en trouve également un peu dans le beurre, les œufs et les poissons gras.
Le béta-carotène est un précurseur de la vitamine A et on peut le trouver facilement dans notre alimentation, dans tout ce qui est orange : carottes, courge, patates douces, papaye, mangue, melon, mais également dans le chou kale, les épinards, les brocolis et les asperges. On associera de l’huile à ces aliments pour permettre leur assimilation et leur transformation en vitamine A. 😉
Anti-oxydants
Tous les fruits et légumes colorés ainsi que les épices contiennent des anti-oxydants et des nutriments qui vont soutenir l’organisme dans ses fonctions, soyez donc généreux!
L’ail et l’oignon sont de véritables remèdes naturels, n’hésitez pas à en rajouter dans votre assiette.
Virus et naturopathie
Phytothérapie et autres remèdes naturels
Enfin, si vous souhaitez avoir recours à la phytothérapie, la reine des plantes pour renforcer les défenses immunitaires est l’échinacée ! On la prendra par exemple en teinture-mère. Il y a également d’autres plantes comme le cyprès ou le sureau noir qui auront un effet anti-viral.
Les tisanes de gingembre (râpé puis filtré) ou encore de thym sont également miraculeuses sur des premiers symptômes de refroidissement.
Les oligo-éléments, les huiles essentielles ou les champignons médicinaux peuvent aussi être d’excellents alliés du système immunitaire.
Pour un suivi personnalisé, n’hésitez pas à me contacter et partagez l’article sur vos réseaux sociaux s’il vous a plu! 🙂
La puberté précoce est de plus en plus fréquente chez les (très !) jeunes filles et a fait le sujet d’un excellent reportage de l’émission 36,9° sur RTS1. Les chiffres sont alarmants.
Trois explications possibles : cela peut venir d’un facteur génétique, d’un facteur nutritionnel ou encore d’un facteur environnemental.
Aujourd’hui, les spécialistes s’accordent à dire que dans 80% des cas, l’environnement en est le principal responsable. En cause, les perturbateurs endocriniens.
Ils sont hélas partout : les pesticides dans les aliments, les bisphénols et les phtalates qu’on retrouve dans les objets et les jouets en plastique, ainsi qu’une liste infinie de substances qu’on retrouve dans les produits d’entretien, les cosmétiques, les meubles, etc.
Ces perturbateurs endocriniens imitent les hormones féminines et provoquent ainsi chez des enfants (parfois dès 5-6 ans !) le développement précoce des seins, la croissance des poils pubiens et peuvent aller jusqu’à l’arrivée des règles si aucun traitement médical n’est mis en place.
Que faire à notre échelle ?
C’est surtout sur la prévention que l’on peut agir!
Une fois que c’est installé, un accompagnement médical spécialisé est nécessaire pour faire face à une puberté précoce.
Cela dit, nous pouvons agir à notre échelle aussi bien dans la prévention qu’en complément d’un traitement médical au niveau de l’alimentation et de l’hygiène de vie (produits d’entretien, produits d’hygiène, cosmétiques, jouets, mobilier, …).
Au niveau de la nutrition :
Origine des aliments
– Privilégier des aliments issus de l’agriculture biologique, sans pesticides, et de l’élevage respectueux des animaux (élevage en plein air, sans antibiotiques, sans hormones, …), car tous ces produits perturbent le métabolisme
Le micro-ondes
Éviter le four à micro-ondes, et surtout, éviter de réchauffer ou cuire des aliments enveloppés ou contenus dans du plastique. Les xénoestrogènes présents dans le plastique vont migrer vers les aliments lors de la cuisson et seront consommés…
Les tupper-ware en plastique
Éviter de mettre les restes des repas encore chauds dans des contenants en plastique pour les mêmes raisons (migration des xénoestrogènes dans les aliments à cause de la chaleur).
Le soja et ses dérivés
Les enfants occidentaux devraient éviter une surconsommation (plusieurs fois par jour, tous les jours) de produits dérivés du soja, car le tofu et autres produits à base de soja ne font pas partie de la tradition culinaire occidentale et ils contiennent des phytoestrogènes.
Les sucres
Limiter la consommation de sucres de façon répétée sous toutes ses formes différentes (sucre blanc, sodas, céréales extrudées sucrées dès le matin, céréales raffinées, sucreries et chips, farines blanches, jus de fruits, etc.). En effet, ces aliments peuvent, par des réactions en chaîne, également entraîner ce genre de problématique.
Pour éviter des variations de la glycémie (taux de sucre dans le sang), le mieux est de privilégier les aliments avec une faible charge glycémique pour se préserver d’un dérèglement de l’insuline. La phytothérapie peut être une alliée de choix pour abaisser le taux de glycémie à jeun dans le sang. (Le taux de glycémie correspond aux variations liées à l’absorption des sucres).
La cannelle, à raison d’une cuillère à soupe par jour a un effet régulateur de la glycémie. Elle est également pleine d’anti-oxydants! Pourquoi ne pas en ajouter dans une compote de pommes (sans sucres ajoutés) dans votre goûter de 17h? 🙂
La qualité de l’eau et les bouteilles en PET
La qualité de l’eau que l’on boit est également très importante… ! (Attention aux bouteilles en PET qui sont elles-mêmes la source de perturbateurs endocriniens…)
La Vitamine D
D’après le site lanutrition.fr ainsi que d’autres articles qui relayent une nouvelle émanant de l’Endocrine society, l’apport de vitamine D pourrait ralentir la puberté précoce chez les jeunes filles. Ils se basent en effet sur une étude clinique dont les résultats ont été présentés au 95ème congrès de cette société à San Francisco en 2013. Vous trouverez la référence à cette étude en fin d’article. (Merci à M.H. qui me l’a transmise!)
N.B. Petit aparté pour la vitamine D. Attention à ne pas complémenter à l’aveugle, mais de vérifier les taux par des analyses et d’être accompagné par un médecin ou un naturopathe. En effet, il est important d’avoir un apport suffisant de Magnésium et de vitamine K2 pour métaboliser la vitamine D. La vitamine K2 est normalement produite par l’intestin en fonction du contenu de notre assiette, et s’il n’y a pas de dysbiose (troubles intestinaux)… Mais notre capacité à produire cette vitamine diminue également avec l’âge, donc à vérifier!
Complémentation d’octobre à mars!
Quant à la vitamine D, elle est produite sous nos latitudes par une cascade de réactions métaboliques, lorsque le soleil entre en contact avec notre peau entre mars et septembre. Comme nous ne nous exposons pas (ou peu) pendant l’automne et l’hiver, et qu’en plus, la hauteur du soleil change en fonction des saisons (le soleil étant plus bas, l’inclinaison des rayons en contact avec notre peau n’est pas adéquate pour en produire), il est recommandé de se complémenter en vitamine D d’octobre à mars. Consultez votre médecin ou votre naturopathe pour vérifier quel dosage est adapté. 🙂
En ce qui concerne l’environnement, à la maison :
– Privilégier des produits d’entretien naturels ou « faits maison »
– S’entourer d’objets et jouets en bois, de meubles en bois…
– Privilégier les cosmétiques et les produits d’hygiène naturels
Syndrome prémenstruel (SPM)
Les femmes qui souffrent de symptômes prémenstruels, de douleurs pendant leurs règles ou d’acné hormonale sont potentiellement aussi victimes de l’influence négative des perturbateurs endocriniens. En effet, ces désagréments indiquent souvent un déséquilibre de la balance des hormones féminines. Pour ce genre de problématique, il y a plusieurs solutions possibles, notamment avec l’aide de plantes et de remèdes naturels. 🙂
Pour en revenir à la puberté précoce, vous trouverez ici le reportage de l’émission 36°9.
L’association Générations Futures propose une brochure explicative à télécharger sur la prévention, le fonctionnement et la gestion des perturbateurs endocriniens.
Pour un un accompagnement personnalisé en naturopathie, n’hésitez pas à me contacter et partagez l’article sur vos réseaux sociaux s’il vous a plu! 🙂
Et voici la référence de l’article mentionné plus haut:
Min Sun Kim, Seong Kyu Han and Dae-Yeol Lee. The effects of vitamin D on the early pubertal onset and the gonadotropin-releasing hormone (GnRH) neuronal activities. Endocr Rev, Vol. 34 (03_MeetingAbstracts): SUN-645
Ce sujet me touche tout particulièrement car pour l’obtention de mon diplôme de nutrition-santé, j’ai écrit un mémoire sur l’influence des neurotransmetteurs sur notre alimentation (et vice-versa).
J’ai envie de partager dans cet article le lien d’une émission qui en parle et qui illustre très bien l’image en tête de ce post!
Ce documentaire d’ARTE est édifiant! Il est impressionnant de constater les effets de l’alimentation sur les comportements. Sous nos latitudes, le « régime méditerranéen » est très certainement le modèle santé le plus facile à suivre. Il permet en effet d’avoir tous les apports de minéraux, de vitamines et de graisses bénéfiques comme le sont les omégas 3.
L’alimentation est l’un des piliers d’une bonne santé. Elle est pourtant souvent négligée aujourd’hui car on ne prend plus assez le temps de cuisiner et de choisir des produits frais, non transformés, si possible locaux, bio ou d’agriculture raisonnée… hélas la malbouffe fait des dégâts, aussi bien sur notre santé physique que mentale.
Nous avons la chance aujourd’hui d’avoir la possibilité de nous informer sur plein de sujets différents tout en restant chez soi. Planter des graines
Nous pouvons parfois cependant être noyé devant tant d’informations. J’espère ici pouvoir vous relayer et proposer des contenus qui vous intéressent!
Toujours dans l’intérêt de partager des connaissances, je propose dans ce blog des articles, des liens d’émissions de télévision ou des podcasts de radio, tous en lien de près ou de loin avec la santé et surtout la naturopathie. 🙂
Il y aura des articles sur la prévention, la nutrition, la phytothérapie, des recettes, des techniques et du relais d’informations. Si vous souhaitez que j’aborde un sujet, j’accueillerai vos idées et propositions avec intérêt!
Il s’agit de planter des graines.
En guise d’inspiration
Regardez ce magnifique court-métrage d’animation avec la voix off de Philippe Noiret sur le texte de Jean Giono: « L’homme qui plantait des arbres ». Disponible dans une bonne résolution en 2 parties sur Dailymotion: partie 1 et partie 2. Le film dure une trentaine de minutes.