Polluants intérieurs

Votre naturopathe à Genève

Les polluants intérieurs

Trop souvent sous-estimés, les polluants intérieurs sont hélas bien trop nombreux. Ils se cachent à peu près partout: dans les moquettes, les peintures murales, les canapés, les produits de nettoyage, les désinfectants et assainisseurs d’air, etc. Le fait d’être en contact avec eux et de les respirer peut créer de nombreux dégâts sur la santé. Les enfants, les adultes et même les animaux de compagnie sont concernés! Certains sont allergènes, d’autres cancérigènes, et d’autres encore se comportent comme des perturbateurs endocriniens.

Polluants intérieurs

Comment agir?

Je vous propose de regarder l’émission « On n’est plus des pigeons » qui a fait un excellent reportage sur ce sujet et qui apporte des solutions. Ils expliquent comment les repérer, et comment trouver des solutions ou des alternatives à nos produits d’entretien.

Les conseils principaux pour éviter les polluants intérieurs

  • Aérez vos intérieurs, en ouvrant la fenêtre 15 minutes par jour, et si vous vivez dans un environnement urbain et  pollué, ouvrez la fenêtre plutôt le soir.
  • Si vous achetez des meubles en contreplaqué, ouvrez le carton et laissez-le ouvert à l’extérieur pendant une semaine avant de monter vos meubles. Encore mieux: préférez des meubles en bois massif ou en verre, c’est le moment de chiner dans les brocantes ou sur internet.
  • Munissez-vous d’un aspirateur HEPA. HEPA signifie en anglais High Efficiency Particulate Absolute et correspond à un type de filtre utilisé dans les installations médicales, les avions, les voitures et les habitations. Ils sont composés d’un tapis de fibres de verre et sont conçus pour cibler des polluants et des particules beaucoup plus petites. Si vous commencez à vous y  intéresser, vous verrez que les fabricants ajoutent  un chiffre après HEPA. Par exemple 11, 12, 13 ou 14: plus le nombre est élevé, plus le filtre sera efficace. Pour les personnes souffrant d’asthme et d’allergies, on recommandera donc plutôt un filtre HEPA 13 ou 14.  Vous trouverez plus d’informations à ce sujet sur le blog « fini la poussière« .
  • Nettoyez les aérations tous les 2 mois.
  • Laissez votre lit ouvert pour qu’il s’aère (et oui, au lieu de le faire!) et achetez des housses anti-acariens.
  • Quant aux produits de nettoyage, utilisez des produits naturels. Le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude, le citron et le savon noir font des miracles. De nombreuses recettes sont dans l’émission dès la minute 16′.

Lessive naturelle Polluants intérieurs

What else?

Si c’est un sujet qui vous intéresse, je vous renvoie à mon article en lien sur les perturbateurs endocriniens: La puberté précoce, de plus en plus présente.

En ce qui concerne l’alimentation, si vous voulez en savoir plus sur les pesticides et quels sont les 12 fruits et légumes qui doivent absolument être évités s’ils ne sont pas bio, voici l’article qui en parle!

Enfin, sachez que dans un accompagnement holistique, la naturopathie prend en compte les facteurs environnementaux pouvant impacter la santé.

Êtes-vous parfois en contact avec des produits chimiques dans le cadre de votre profession (mécaniciens, peintres, coiffeurs, …) ou encore de votre environnement de vie (cultures agricoles, vignes traitées, usines …)? Savez-vous ce qu’il y a dans votre maquillage? Ce dernier point mérite d’ailleurs un article que j’écrirai prochainement, car de nombreux cosmétiques sont hélas loin d’être clean…!

Si vous souhaitez plus de conseils ou un accompagnement individualisé, contactez-moi! 🙂

Et si vous avez aimé l’article merci de le partager ou de le « liker »! 🙂

Bonne journée!

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La puberté précoce, de plus en plus fréquente

puberté précoce et Naturopathie à Genève

La puberté précoce est de plus en plus fréquente chez les (très !) jeunes filles et a fait le sujet d’un excellent reportage de l’émission 36,9° sur RTS1. Les chiffres sont alarmants.

Trois explications possibles : cela peut venir d’un facteur génétique, d’un facteur nutritionnel ou encore d’un facteur environnemental.

Aujourd’hui, les spécialistes s’accordent à dire que dans 80% des cas, l’environnement en est le principal responsable. En cause, les perturbateurs endocriniens.

Ils sont hélas partout : les pesticides dans les aliments, les bisphénols et les phtalates qu’on retrouve dans les objets et les jouets en plastique, ainsi qu’une liste infinie de substances qu’on retrouve dans les produits d’entretien, les cosmétiques, les meubles, etc. 

Ces perturbateurs endocriniens imitent les hormones féminines et provoquent ainsi chez des enfants (parfois dès 5-6 ans !) le développement précoce des seins, la croissance des poils pubiens et peuvent aller jusqu’à l’arrivée des règles si aucun traitement médical n’est mis en place. 

Que faire à notre échelle ?

C’est surtout sur la prévention que l’on peut agir!

Une fois que c’est installé, un accompagnement médical spécialisé est nécessaire pour faire face à une puberté précoce.

Cela dit, nous pouvons agir à notre échelle aussi bien dans la prévention qu’en complément d’un traitement médical au niveau de l’alimentation et de l’hygiène de vie (produits d’entretien, produits d’hygiène, cosmétiques, jouets, mobilier, …).

Au niveau de la nutrition :

Origine des aliments

– Privilégier des aliments issus de l’agriculture biologique, sans pesticides, et de l’élevage respectueux des animaux (élevage en plein air, sans antibiotiques, sans hormones, …), car tous ces produits perturbent le métabolisme

Le micro-ondes

  • Éviter le four à micro-ondes, et surtout, éviter de réchauffer ou cuire des aliments enveloppés ou contenus dans du plastique. Les xénoestrogènes présents dans le plastique vont migrer vers les aliments lors de la cuisson et seront consommés…

Les tupper-ware en plastique

  • Éviter de mettre les restes des repas encore chauds dans des contenants en plastique pour les mêmes raisons (migration des xénoestrogènes dans les aliments à cause de la chaleur).

Le soja et ses dérivés

  • Les enfants occidentaux devraient éviter une surconsommation (plusieurs fois par jour, tous les jours) de produits dérivés du soja, car le tofu et autres produits à base de soja ne font pas partie de la tradition culinaire occidentale et ils contiennent des phytoestrogènes.

Les sucres

  • Limiter la consommation de sucres de façon répétée sous toutes ses formes différentes (sucre blanc, sodas, céréales extrudées sucrées dès le matin, céréales raffinées, sucreries et chips, farines blanches, jus de fruits, etc.). En effet, ces aliments peuvent, par des réactions en chaîne, également entraîner ce genre de problématique. 
  • Pour éviter des variations de la glycémie (taux de sucre dans le sang), le mieux est de privilégier les aliments avec une faible charge glycémique pour se préserver d’un dérèglement de l’insuline. La phytothérapie peut être une alliée de choix pour abaisser le taux de glycémie à jeun dans le sang. (Le taux de glycémie correspond aux variations liées à l’absorption des sucres).
  • La cannelle, à raison d’une cuillère à soupe par jour a un effet régulateur de la glycémie. Elle est également pleine d’anti-oxydants! Pourquoi ne pas en ajouter dans une compote de pommes (sans sucres ajoutés) dans votre goûter de 17h? 🙂

La qualité de l’eau et les bouteilles en PET

  • La qualité de l’eau que l’on boit est également très importante… ! (Attention aux bouteilles en PET qui sont elles-mêmes la source de perturbateurs endocriniens…)

La Vitamine D

  • D’après le site lanutrition.fr ainsi que d’autres articles qui relayent une nouvelle émanant de l’Endocrine society, l’apport de vitamine D pourrait ralentir la puberté précoce chez les jeunes filles. Ils se basent en effet sur une étude clinique dont les résultats ont été présentés au 95ème congrès de cette société à San Francisco en 2013. Vous trouverez la référence à cette étude en fin d’article. (Merci à M.H. qui me l’a transmise!)
  • N.B. Petit aparté pour la vitamine D. Attention à ne pas complémenter à l’aveugle, mais de vérifier les taux par des analyses et d’être accompagné par un médecin ou un naturopathe. En effet, il est important d’avoir un apport suffisant de Magnésium et de vitamine K2 pour métaboliser la vitamine D.  La vitamine K2 est normalement produite par l’intestin en fonction du contenu de notre assiette, et s’il n’y a pas de dysbiose (troubles intestinaux)…  Mais notre capacité à produire cette vitamine diminue également avec l’âge, donc à vérifier!

Complémentation d’octobre à mars!

  • Quant à la vitamine D, elle est produite sous nos latitudes par une cascade de réactions métaboliques, lorsque le soleil entre en contact avec notre peau entre mars et septembre.  Comme nous ne nous exposons pas (ou peu) pendant l’automne et l’hiver, et qu’en plus, la hauteur du soleil change en fonction des saisons (le soleil étant plus bas, l’inclinaison des rayons en contact avec notre peau n’est pas adéquate pour en produire), il est recommandé de se complémenter en vitamine D d’octobre à mars. Consultez votre médecin ou votre naturopathe pour vérifier quel dosage est adapté. 🙂

En ce qui concerne l’environnement, à la maison :

– Privilégier des produits d’entretien naturels ou « faits maison »

– S’entourer d’objets et jouets en bois, de meubles en bois…

– Privilégier les cosmétiques et les produits d’hygiène naturels

Syndrome prémenstruel (SPM)

Les femmes qui souffrent de symptômes prémenstruels, de douleurs pendant leurs règles ou d’acné hormonale sont potentiellement aussi victimes de l’influence négative des perturbateurs endocriniens. En effet, ces désagréments indiquent souvent un déséquilibre de la balance des hormones féminines. Pour ce genre de problématique, il y a  plusieurs solutions possibles, notamment avec l’aide de plantes et de remèdes naturels. 🙂

Pour en revenir à la puberté précoce, vous trouverez ici le reportage de l’émission 36°9.

L’association Générations Futures propose une brochure explicative  à télécharger sur la prévention, le fonctionnement et la gestion des perturbateurs endocriniens.

Pour un un accompagnement personnalisé en naturopathie, n’hésitez pas à me contacter et partagez l’article sur vos réseaux sociaux s’il vous a plu! 🙂

Et voici la référence de l’article mentionné plus haut:

  • Min Sun Kim, Seong Kyu Han and Dae-Yeol Lee. The effects of vitamin D on the early pubertal onset and the gonadotropin-releasing hormone (GnRH) neuronal activities. Endocr Rev, Vol. 34 (03_MeetingAbstracts): SUN-645