Nutrition et résolution pour 2023

Nutritionniste à Genève

Nutrition et résolution pour 2023

Souvent le début de l’année rime avec la prise de bonnes résolutions. Pour bien commencer, j’ai envie de vous proposer une résolution pour 2023, liée à la nutrition, qui sera facile à maintenir tout au long de l’année. Nous connaissons tous les dangers des pesticides et des insecticides pour la santé, ainsi que pour la faune et la flore. Cependant, nous ne mesurons pas toujours à quel point ils peuvent être nocifs.

Manger « bio », un luxe ?

On parle toujours de l’alimentation « bio » et ce serait merveilleux si tout le monde pouvait manger « bio ».

Idéalement, il faudrait prendre le temps d’aller chez les petits producteurs, au marché, ou encore se faire livrer des paniers de légumes de la région.

Hélas, dans les grandes surfaces les prix sont souvent prohibitifs, et manger « bio » devient presque un luxe.

Cela dit, je donne volontiers les adresses de mes producteurs préférés à Genève ! Contactez-moi 🙂

Les « dirty dozen » et les « clean fifteen »

Une ONG américaine, l’Environmental Working Group, dresse chaque année la liste des « dirty dozen » à éviter. Cette liste se base sur les rapports du Département américain de l’agriculture et les rapports de de la Food and Drug Administration (FDA).

Ces institutions mesurent la teneur en pesticides de près de 40’000 aliments et au final, ils publient un rapport et deux listes : les « dirty dozen » et les « clean fifteen ».

Les « dirty dozen »

Il s’agit des 12 aliments les plus riches en pesticides parmi les fruits et légumes. Autrement dit, les 12 aliments à éviter absolument s’ils ne sont pas bio.

Il s’agit des fruits et légumes suivants :

      • Fraises
      • Épinards
      • Chou Kale, feuilles de moutarde
      • Nectarines
      • Pommes
      • Raisin
      • Poivrons et piments
      • Cerises
      • Pêches
      • Poires
      • Céleri
      • Tomates

Certains d’entre eux peuvent contenir jusqu’à 115 pesticides !!!

Les « clean fifteen »

En revanche, certains autres fruits et légumes, les « clean fifteen » (« les quinze propres ») peuvent être consommés.

Il s’agit des fruits et légumes suivants :

      • Avocats
      • Maïs doux
      • Ananas
      • Oignons
      • Papaye
      • Petits pois
      • Asperges
      • Melons « honeydew » ou melon miel
      • Kiwi
      • Chou pommé
      • Champignons
      • Melons cantaloups
      • Mangues
      • Pastèque
      • Patates douces

Il faut savoir néanmoins que tous les tests ont été effectués sur des fruits et légumes qui avaient été préalablement lavés, frottés ou pelés.

J’espère que cet objectif réaliste sera facilement réalisable par tous !

En France, l’association Générations Futures effectue un travail similaire à celui de l’Environmental Working Group.

Quid de la situation en Suisse?

La RTS a réalisé une émission de « Temps présent » sur la situation également alarmante en Suisse!

Je vous propose de suivre le lien suivant pour en prendre connaissance et adapter ensuite votre consommation au mieux! Fruits et légumes, un cocktail de poisons invisibles.

Enfin, le magazine « Que choisir » a également dressé une liste similaire de fruits et légumes pour les produits de l’agriculture européenne.

De manière générale, la nutrition-santé fait partie d’un accompagnement en naturopathie. Je répondrai volontiers à vos questions ou vous conseillerai avec plaisir lors d’un rendez-vous!

Merci de liker et/ou de partager cet article si vous pensez qu’il peut être utile à d’autres personnes !

Bonne année 2023 !

Source :

https://www.ewg.org/foodnews/dirty-dozen.php

 

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Comment survivre aux repas de fête?

Repas de fêtes, nutrition à Genève

Les fêtes approchent à grands pas et les réjouissances ont même déjà commencé pour certains avec toutes les invitations du mois de décembre. C’est aujourd’hui quelques conseils nutritionnels que je vous propose pour gérer au mieux la digestion et la consommation d’alcool dans ce cadre festif. Comment survivre aux repas de fête? Mode d’emploi 😉

Avant toute chose, faites-vous plaisir! Il est important de manger sans culpabiliser, ce n’est pas Noël ni Nouvel an tous les jours, alors profitez! Gardez toutefois en tête, que quoi que vous mangiez, « tout est poison, rien n’est poison: c’est la dose qui fait le poison » (Paracelse).

Quelques fondamentaux pour gérer les repas de fête

La mastication

On ne le répétera jamais assez, la digestion commence dans la bouche avec la mastication. On a souvent l’habitude d’engloutir nos aliments après quelques bouchées… mais cette mauvaise habitude peut créer plein de soucis digestifs! A priori, on recommande entre 20 à 50 mastications par bouchée… mais si vous arrivez déjà à 10, c’est un bon début! Gardez en tête que la tradition ayurvédique recommande de « boire les solides et mâcher les liquides« .

Une bonne mastication est garante d’une meilleure digestion et assimilation. La salive contient des amylases. Ce sont des enzymes digestives qui vont digérer certains sucres. Plus on mastique, plus on produit de salive…

De même, plus nos aliments seront mastiqués, plus ils seront réduits en taille, et moins l’estomac et le reste du système digestif auront de travail.

La mastication a de plus plein d’avantages:

  • Elle va permettre d’épargner de l’énergie (la digestion utilise 60% de l’énergie nerveuse!)
  • Elle va permettre d’améliorer le sommeil puisque l’organisme sera moins occupé à digérer,
  • Dans un autre contexte, elle va permettre de mieux gérer son poids. En effet, il faut environ 20 minutes pour que le signal de satiété soit déclenché par le cerveau. Plus on mange vite, plus on mangera…
  • Sans compter le plaisir pris à savourer nos repas, à goûter aux différents arômes…
  • C’est aussi l’occasion d’être pleinement présent à soi, à ce que nous apporte notre nourriture

Réduire les pics de glycémie

Pour éviter les coups de barre au milieu du repas, la mastication joue un rôle, la quantité joue un rôle et last but not least la glycémie joue un rôle également. La glycémie est le taux de sucre circulant dans le sang. L’idéal est que la courbe de la glycémie reste stable et ne fasse pas de pics. Cela va permettre entre autres d’éviter d’avoir des fringales, cela va avoir un impact positif sur notre humeur et cela va également stabiliser notre sécrétion d’insuline. L’insuline est sécrétée par le pancréas à chaque fois que le goût « sucré » est perçu par le cerveau à travers nos papilles. C’est une hormone qui a plusieurs fonctions, mais ce qui nous intéresse dans le cas présent, c’est que si sa sécrétion ressemble à des montagnes russes, cela va favoriser le stockage des graisses.

Comment faire pour éviter les pics de glycémie pendant les repas de fête?

Je reproduis ici les 3 conseils de Jessie Inchauspé dans son livre Faites votre révolution glucose que je vous recommande!

  1. Si vous tolérez le vinaigre, buvez une cuillère à soupe de vinaigre de cidre bio (ou un autre vinaigre) dilué dans un verre d’eau avant de commencer votre repas (Bon ok, je sais que c’est pas très funky comme apéro, mais ça marche bien pour réguler la glycémie!)
  2. Commencez par manger les fibres (c’est à dire les légumes) dans l’assiette, puis ensuite les protéines, les graisses et enfin les féculents (les glucides en dernier). Les douceurs sucrées arriveront en dernier, avec le dessert.
  3. Si vous en avez la possibilité, bougez après le repas! Place à la promenade digestive ou à la soirée disco 🙂

No stress

Faites-vous plaisir et mangez en étant relaxé. Impossible de bien digérer si on est stressé. 🙂

Pour les hypersensibles qui redoutent les histoires de famille… pensez à faire de la cohérence cardiaque ou des exercices de relaxation avant votre réunion de famille.

Pour éviter le mal de tête le lendemain matin des repas de fête

Pendant la soirée: pensez à alterner les verres d’eau et d’alcool

Des plantes pour soutenir le foie peuvent être prises avant et après la soirée pour éviter la fameuse barre accompagnée de maux de tête le lendemain matin. Demandez conseil à votre naturopathe! 😉

Souvent mal au ventre?

Si vous souffrez régulièrement de maux de ventre ou ne supportez pas les repas lourds, prenez une « béquille » pour l’occasion. En effet, il existe des complexes d’enzymes digestives que l’on prend juste avant ou pendant les repas. Ils contiennent en général des enzymes qui vont faciliter la digestion des macronutriments, c’est-à-dire les protéines, les lipides et les glucides. Je ne recommande pas leur usage pour tous les jours mais pour les occasions. 🙂

Concrètement, pendant les repas de fête

Apéro

Évitez tout ce qui est riche en farine blanche ou prenez-en peu (pain, blinis, cake…) et favorisez les oléagineux (noix, amandes…), crudités avec sauces dips, olives, verrines, guacamole, houmous…

Repas

Mangez de tout et assurez-vous d’avoir des légumes ou crudités que vous mangerez en premier pour les fibres, ça compensera le gratin de pommes de terre ou autres délices du genre. Le plus important : essayez d’éviter le pain.

Dessert

Dégustez une part avec plaisir (évitez juste de vous resservir).

Alcool et boissons

Favorisez le vin rouge (qui contient des anti-oxydants), le vin blanc sec ou le champagne.

Si vous ne prenez pas d’alcool, évitez les jus de fruits et prenez de l’eau plate ou pétillante avec du jus de citron par exemple.

Et après le repas de fête?

Bougez! 🙂

Si vous avez besoin de conseils, n’hésitez pas à consulter un professionnel spécialisé en naturopathie. 🙂 

Merci de « liker » ou de partager si vous avez aimé l’article! 🙂

Il me reste à vous souhaiter de joyeuses fêtes!

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Vitamine D: c’est le moment!

Micronutrition avec Sarah Finci, Naturopathe à Genève

La vitamine D a gagné en popularité grâce à la pandémie : en effet, jusque-là elle était surtout connue pour son importance sur la croissance et le métabolisme osseux (1). Mais elle joue également un rôle essentiel dans le système immunitaire (2)!

La vitamine D agit comme un modulateur, c’est-à-dire qu’elle limite les réactions immunitaires inflammatoires excessives ou anormales, qui empêchent nos mécanismes de défenses de bien fonctionner.

Dans le contexte du Sars-CoV-2 (3), on a souvent entendu parler d’orage cytokinique lors d’infections, ce qui équivaut à une réaction démesurée du système immunitaire. Dans ce cas de figure, la vitamine D freine l’emballement des réactions inflammatoires immunitaires pour rendre notre système immunitaire plus efficace.

Le maintien d’un bon taux de vitamine D est donc essentiel non seulement lors d’infections virales ou bactériennes, mais également lors de cancers (4), de maladies auto-immunes (5), etc.

Cette vitamine a encore bien d’autres vertus comme prévenir et traiter la dépression saisonnière (6) (et oui, c’est la saison), prévenir les maladies cardio-vasculaires (7), améliorer le traitement des maladies rhumatismales (8), …

En bref, ce serait bête de s’en priver !

Sources de vitamine D

L’alimentation

La vitamine D est une vitamine liposoluble que l’on trouve dans les poissons gras (qui contiennent aussi des bons Omégas 3) comme par exemple les sardines, le maquereau, le hareng, le saumon, et on en trouve également un petit peu dans les œufs, le beurre et le foie de morue. Les taux absorbés par l’alimentation ne sont malheureusement pas suffisants.

Le soleil

Le soleil au contact de la peau permet de fabriquer de la vitamine D sous l’effet des rayons UV à partir du cholestérol. Lors de la belle saison, une vingtaine de minutes par jour d’exposition au soleil est suffisant… malheureusement, cela ne suffit plus pendant la saison froide.

En effet, d’octobre à mars, il y a d’une part moins d’occasions de s’exposer au soleil, d’autre part, l’inclinaison des rayons du soleil qui est plus bas dans l’atmosphère ne permet pas la synthèse de la vitamine D au contact de notre peau…

Il faudrait vivre en-dessous de la latitude des Pyrénées ou de Rome pour pouvoir en fabriquer.

Il est donc recommandé de se complémenter d’octobre à mars. 🙂

La complémentation

L’idéal serait de vérifier son taux par une prise de sang pour évaluer ses besoins, mais l’on peut généralement conseiller entre 1000 UI et 3000 UI par jour, selon différents critères.

On la trouve la plupart du temps sous forme de gouttes et l’idéal est de l’absorber pendant un repas pour favoriser son assimilation.

Vous risquez d’être carencé en vitamine D si…

  • Vous travaillez dedans et vous exposez peu au soleil
  • Vous avez la peau noire ou très foncée
  • Vous mettez de l’écran total en été
  • Vous portez un voile
  • Vous êtes une personne âgée qui sort peu ou qui séjourne dans une institution
  • Vous êtes en situation d’obésité car les cellules graisseuses peuvent piéger la vitamine D
  • Vous avez une déficience en magnésium
  • Vous avez une déficience en vitamine K2

Contre-indications :

Ne pas se supplémenter (ou uniquement après avoir consulté votre médecin) si vous souffrez d’hypercalcémie, de sarcoïdose, de tuberculose, de lymphome, de lithiase calcique, ou d’hyperparathyroïdie primaire.

Quid du Magnésium ?

On parle rarement du fait que la vitamine D a besoin de Magnésium pour pouvoir être assimilée… donc si

  • vous être très stressé
  • que vos ongles sont cassants ou striés
  • que vous avez parfois des crampes
  • ou la paupière qui saute

…c’est peut-être que vous avez également besoin de magnésium. (Attention à bien vous faire conseiller quant au type de magnésium que vous prendrez. Ils n’ont pas tous les mêmes effets !)

Quid de la Vitamine K2?

La vitamine K2 est normalement fabriquée par notre système digestif. Certains aliments comme les choux, les produits lacto-fermentés et le natto favorisent sa métabolisation par notre microbiote.

Il y a deux cas de figure à ma connaissance où l’on peut être carencé. Lors de problèmes digestifs (dysbiose) et chez les personnes âgées, qui ont plus de difficulté à en produire.  Certains laboratoires proposent des compléments où la vitamine D3 et la vitamine K2 sont associées.

Si vous prenez donc de la vitamine D et que malgré tout, vos taux restent bas, pensez au magnésium et/ou à la vitamine K2!

Alors, …vous reprendrez bien un peu de vitamine D !?

La naturopathie associée à la micronutrition seront d’excellentes approches pour vous accompagner.

(1): https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17913228/

(2): https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1471489210000378?via%3Dihub

(3): https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32252338/

(4): https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28486651/

(5): https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31286174/

(6): https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33272336/

(7): https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30150419/

(8): https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28591033/

(9): Fascicule en pdf publié par le CHUV sur la vitamine D: https://www.chuv.ch/fileadmin/sites/ger/documents/ger_guide_50_supplement_vitamined_pol_2016.pdf

 

 

Comment faire face au stress et à l’anxiété? 1ère partie: hygiène de vie et nutrition

stress et naturopathie Genève

Comment améliorer le stress et l’anxiété grâce à l’hygiène de vie et à la nutrition?

Le Covid-19 inquiète et préoccupe car il est invisible, sournois, potentiellement dangereux, et à l’heure de la mondialisation, il s’est répandu sur la planète entière en un temps record.

La solution adoptée par la majorité des États pour gérer sa propagation est le confinement ou le semi-confinement que nous vivons actuellement.

Nos existences ont été bouleversées en l’espace d’une quinzaine de jours, nous obligeant à nous résigner et à nous adapter.

Nous sommes par ailleurs quotidiennement bombardés d’informations (télévision, réseaux sociaux, messages de collègues, amis, …) qui entraînent nos pensées dans une spirale négative.

Le manque de liberté dans nos mouvements, le contact omniprésent avec nos proches ou au contraire la solitude liée au manque de contacts sociaux sont autant de facteurs stressants.

Ces états plus ou moins prononcés peuvent nuire à notre bien-être et se somatiser (prendre forme dans le corps).

Le stress peut créer des

  • troubles du sommeil (réveils, insomnies, difficultés à l’endormissement)
  • troubles dermatologiques (eczémas, démangeaisons, …)
  • troubles cardio-vasculaires (irrégularité du rythme cardiaque, hypertension, …)
  • troubles digestifs (maux de ventre, transit irrégulier, gonflements, …)
  • troubles gynécologiques (cycle irrégulier, infertilité, …)
  • troubles du système nerveux (sautes d’humeur, baisse de moral, crises d’angoisse, surmenage mental …)

et last but not least

  • il affaiblit également notre système immunitaire (moins bonne réponse contre les microbes).

Dans ce contexte, il est vraiment essentiel d’avoir le plus de clefs en mains pour réussir à le gérer ! 

Je vous propose une série d’articles qui traiteront de ce qu’il est possible de faire, et dans ce premier volet, nous allons voir comment agir et réagir au stress avec l’hygiène de vie et la nutrition.

Stress et hygiène de vie

  • Dans la mesure du possible, le mieux est de prendre de nouvelles habitudes et de mettre en place une routine, cela permet d’avoir un cadre rassurant. 
  • Si vous aviez dû sortir pour aller travailler, vous auriez fait quelques pas… Et si c’était l’occasion pour faire un peu d’exercice matinal ?
  • Habillez-vous comme pour aller au travail pour marquer une transition (le but est d’éviter de rester en training toute la journée…)
  • Gardez des heures de repas, de réveil et de coucher réguliers.
  • S’il y a du soleil, n’hésitez pas à prendre une pause à votre fenêtre ou sur votre balcon pour prendre un peu l’air. Cela sera bénéfique pour le moral et permettra à votre organisme de fabriquer de la vitamine D ! 
  • Riez ! C’est bon pour le moral et pour le système immunitaire !
  • Pour les parents, en accord avec votre conjoint, essayez de vous ménager chacun un petit moment dans la journée où vous pourrez être entièrement seul. 

Contrôle de l’information

  • Limiter les sources d’informations à une ou deux fois par jour (journal télévisé par exemple)
  • Ne vous laissez pas envahir par les réseaux sociaux ! Certes, ils sont les vecteurs de nombreux gags (et heureusement !), mais également de nouvelles potentiellement anxiogènes.

Nutrition

De façon très générale, enrichissez votre alimentation

  • de légumes et fruits de saison (vive les couleurs !)
  • d’aliments riches en omégas 3.
  • Limitez le plus possible les sucres raffinés et favorisez les aliments qui ont un faible indice glycémique.
  • Prenez le temps de mastiquer
  • Découvrez de nouvelles recettes et évitez les produits industriels et transformés

Attention au sucre, chips et autres friandises

Le stress ou l’anxiété vous poussent vers votre réserve de petits gâteaux, de chips ou de chocolat? Essayez de résister à la tentation des douceurs, du sucré ou encore des biscuits et chips apéro: ayant un indice glycémique élevés, ils seront reconnus comme du sucre par l’organisme….. et la réaction du sucre dans le sang va diminuer votre réponse immunitaire pendant les 5 heures qui suivent le « craquage »[1]

Ce sont des aliments de type « réconfort » et servent souvent de « doudous » émotionnels, ils peuvent aussi compenser l’ennui ou un manque de sommeil.

On le sait, le sucre appelle le sucre, et de là découle par la suite une multitude de problèmes (hypoglycémie réactionnelle, inflammations articulaires, troubles digestifs, acidité, prise de poids car le corps va stocker l’excès de sucre sous forme de graisse, …).

Le saviez-vous ?

Souvent l’envie de sucre intervient lorsqu’on n’a pas eu assez de protéines dans son alimentation dans la même journée !

Le secret est de débuter la journée avec un petit-déjeuner protéiné et riche en bonnes matières grasses, si possible salé, et de garder les douceurs pour l’heure du goûter, l’après-midi.

Le sucre gagne quand même?

Quelques trucs et astuces:

Le sucre est considéré autant voire plus addictif que la cocaïne par certains chercheurs[2], si malgré les recommandations précédentes, les fringales de sucre se manifestent, il y a plusieurs stratagèmes pour y faire face : 

  • Boire un verre d’eau (souvent la faim est une fausse faim, en réalité on a soif !)
  • Faire des exercices de « Brain gym »

Le « Brain gym » est une technique utilisée notamment en kinésiologie. Elle permet de faire un « reset » du cerveau au moyen de simples mouvements croisés qui vont permettre de recréer certaines connexions au niveau cérébral. Après quelques minutes, on est prêt à reprendre son activité en étant recentré et concentré. Ces mêmes connexions au niveau du cerveau peuvent avoir un effet « anti-fringale » ! C’est hyper facile, essayez 🙂

Vous trouverez ici un exemple d’enchaînement d’exercices à faire. 

  • L’olfactothérapie : sentir une huile essentielle peut également calmer ces envies intempestives. Cela peut être l’huile essentielle de lavande vraie, de petit-grain bigarade, de camomille noble … une odeur qui vous plaise et vous réconforte !
  • Se laver les dents: Rien de pire que le goût du chocolat après le dentifrice…
  • Identifiez pourquoi vous avez envie de manger (faim ?, ennui ?, stress?, compensation ?, frustration ?, fatigue ?, autres ?) et notez sur un carnet. Après en avoir pris conscience, en avez-vous toujours envie ? 

On peut aussi se poser la question de la cause physiologique : 

  • Y a-t-il un déséquilibre au niveau de votre microbiote?
  • Y a-t-il une candidose sous-jacente ? 

Ou s’agit-il d’une cause émotionnelle ?

  • Si c’est le cas, se demander quelle émotion se cache derrière cette envie irrépressible et aller creuser de ce côté-là… 

Conseils personnalisés

Naturellement, pour tous ces cas de figure, un travail de fond, des conseils et un accompagnement individualisé sera la meilleure façon d’y faire face. 🙂

Voilà un premier tour d’horizon des leviers d’action possibles, suite au prochain épisode qui parlera de l’activité physique pour contrer le stress et l’anxiété!

Pour un suivi personnalisé en naturopathie et améliorer votre nutrition et votre hygiène de vie pour limiter votre perméabilité au stress, contactez-moi 🙂.

Merci de partager l’article sur vos réseaux sociaux s’il vous a plu ! 🙂


[1]https://academic.oup.com/ajcn/article-abstract/26/11/1180/4732762?redirectedFrom=fulltext

[2]https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23719144

 

La puberté précoce, de plus en plus fréquente

puberté précoce et Naturopathie à Genève

La puberté précoce est de plus en plus fréquente chez les (très !) jeunes filles et a fait le sujet d’un excellent reportage de l’émission 36,9° sur RTS1. Les chiffres sont alarmants.

Trois explications possibles : cela peut venir d’un facteur génétique, d’un facteur nutritionnel ou encore d’un facteur environnemental.

Aujourd’hui, les spécialistes s’accordent à dire que dans 80% des cas, l’environnement en est le principal responsable. En cause, les perturbateurs endocriniens.

Ils sont hélas partout : les pesticides dans les aliments, les bisphénols et les phtalates qu’on retrouve dans les objets et les jouets en plastique, ainsi qu’une liste infinie de substances qu’on retrouve dans les produits d’entretien, les cosmétiques, les meubles, etc. 

Ces perturbateurs endocriniens imitent les hormones féminines et provoquent ainsi chez des enfants (parfois dès 5-6 ans !) le développement précoce des seins, la croissance des poils pubiens et peuvent aller jusqu’à l’arrivée des règles si aucun traitement médical n’est mis en place. 

Que faire à notre échelle ?

C’est surtout sur la prévention que l’on peut agir!

Une fois que c’est installé, un accompagnement médical spécialisé est nécessaire pour faire face à une puberté précoce.

Cela dit, nous pouvons agir à notre échelle aussi bien dans la prévention qu’en complément d’un traitement médical au niveau de l’alimentation et de l’hygiène de vie (produits d’entretien, produits d’hygiène, cosmétiques, jouets, mobilier, …).

Au niveau de la nutrition :

Origine des aliments

– Privilégier des aliments issus de l’agriculture biologique, sans pesticides, et de l’élevage respectueux des animaux (élevage en plein air, sans antibiotiques, sans hormones, …), car tous ces produits perturbent le métabolisme

Le micro-ondes

  • Éviter le four à micro-ondes, et surtout, éviter de réchauffer ou cuire des aliments enveloppés ou contenus dans du plastique. Les xénoestrogènes présents dans le plastique vont migrer vers les aliments lors de la cuisson et seront consommés…

Les tupper-ware en plastique

  • Éviter de mettre les restes des repas encore chauds dans des contenants en plastique pour les mêmes raisons (migration des xénoestrogènes dans les aliments à cause de la chaleur).

Le soja et ses dérivés

  • Les enfants occidentaux devraient éviter une surconsommation (plusieurs fois par jour, tous les jours) de produits dérivés du soja, car le tofu et autres produits à base de soja ne font pas partie de la tradition culinaire occidentale et ils contiennent des phytoestrogènes.

Les sucres

  • Limiter la consommation de sucres de façon répétée sous toutes ses formes différentes (sucre blanc, sodas, céréales extrudées sucrées dès le matin, céréales raffinées, sucreries et chips, farines blanches, jus de fruits, etc.). En effet, ces aliments peuvent, par des réactions en chaîne, également entraîner ce genre de problématique. 
  • Pour éviter des variations de la glycémie (taux de sucre dans le sang), le mieux est de privilégier les aliments avec une faible charge glycémique pour se préserver d’un dérèglement de l’insuline. La phytothérapie peut être une alliée de choix pour abaisser le taux de glycémie à jeun dans le sang. (Le taux de glycémie correspond aux variations liées à l’absorption des sucres).
  • La cannelle, à raison d’une cuillère à soupe par jour a un effet régulateur de la glycémie. Elle est également pleine d’anti-oxydants! Pourquoi ne pas en ajouter dans une compote de pommes (sans sucres ajoutés) dans votre goûter de 17h? 🙂

La qualité de l’eau et les bouteilles en PET

  • La qualité de l’eau que l’on boit est également très importante… ! (Attention aux bouteilles en PET qui sont elles-mêmes la source de perturbateurs endocriniens…)

La Vitamine D

  • D’après le site lanutrition.fr ainsi que d’autres articles qui relayent une nouvelle émanant de l’Endocrine society, l’apport de vitamine D pourrait ralentir la puberté précoce chez les jeunes filles. Ils se basent en effet sur une étude clinique dont les résultats ont été présentés au 95ème congrès de cette société à San Francisco en 2013. Vous trouverez la référence à cette étude en fin d’article. (Merci à M.H. qui me l’a transmise!)
  • N.B. Petit aparté pour la vitamine D. Attention à ne pas complémenter à l’aveugle, mais de vérifier les taux par des analyses et d’être accompagné par un médecin ou un naturopathe. En effet, il est important d’avoir un apport suffisant de Magnésium et de vitamine K2 pour métaboliser la vitamine D.  La vitamine K2 est normalement produite par l’intestin en fonction du contenu de notre assiette, et s’il n’y a pas de dysbiose (troubles intestinaux)…  Mais notre capacité à produire cette vitamine diminue également avec l’âge, donc à vérifier!

Complémentation d’octobre à mars!

  • Quant à la vitamine D, elle est produite sous nos latitudes par une cascade de réactions métaboliques, lorsque le soleil entre en contact avec notre peau entre mars et septembre.  Comme nous ne nous exposons pas (ou peu) pendant l’automne et l’hiver, et qu’en plus, la hauteur du soleil change en fonction des saisons (le soleil étant plus bas, l’inclinaison des rayons en contact avec notre peau n’est pas adéquate pour en produire), il est recommandé de se complémenter en vitamine D d’octobre à mars. Consultez votre médecin ou votre naturopathe pour vérifier quel dosage est adapté. 🙂

En ce qui concerne l’environnement, à la maison :

– Privilégier des produits d’entretien naturels ou « faits maison »

– S’entourer d’objets et jouets en bois, de meubles en bois…

– Privilégier les cosmétiques et les produits d’hygiène naturels

Syndrome prémenstruel (SPM)

Les femmes qui souffrent de symptômes prémenstruels, de douleurs pendant leurs règles ou d’acné hormonale sont potentiellement aussi victimes de l’influence négative des perturbateurs endocriniens. En effet, ces désagréments indiquent souvent un déséquilibre de la balance des hormones féminines. Pour ce genre de problématique, il y a  plusieurs solutions possibles, notamment avec l’aide de plantes et de remèdes naturels. 🙂

Pour en revenir à la puberté précoce, vous trouverez ici le reportage de l’émission 36°9.

L’association Générations Futures propose une brochure explicative  à télécharger sur la prévention, le fonctionnement et la gestion des perturbateurs endocriniens.

Pour un un accompagnement personnalisé en naturopathie, n’hésitez pas à me contacter et partagez l’article sur vos réseaux sociaux s’il vous a plu! 🙂

Et voici la référence de l’article mentionné plus haut:

  • Min Sun Kim, Seong Kyu Han and Dae-Yeol Lee. The effects of vitamin D on the early pubertal onset and the gonadotropin-releasing hormone (GnRH) neuronal activities. Endocr Rev, Vol. 34 (03_MeetingAbstracts): SUN-645

Comment notre alimentation influence notre santé mentale?

alimentation santé à Genève

Comment notre alimentation influence notre santé mentale…

Ce sujet me touche tout particulièrement car pour l’obtention de mon diplôme de nutrition-santé, j’ai écrit un mémoire sur l’influence des neurotransmetteurs sur notre alimentation (et vice-versa).

J’ai envie de partager dans cet article le lien d’une émission qui en parle et qui illustre très bien l’image en tête de ce post!

Ce documentaire d’ARTE est édifiant! Il est impressionnant de constater les effets de l’alimentation sur les comportements. Sous nos latitudes, le « régime méditerranéen » est très certainement le modèle santé le plus facile à suivre.   Il permet en effet d’avoir tous les apports de minéraux, de vitamines et de graisses bénéfiques comme le sont les omégas 3.

L’alimentation est l’un des piliers d’une bonne santé. Elle est pourtant souvent négligée aujourd’hui car on ne prend plus assez le temps de cuisiner et de choisir des produits frais, non transformés, si possible locaux, bio ou d’agriculture raisonnée… hélas la malbouffe fait des dégâts, aussi bien sur notre santé physique que mentale.

Je vous laisse découvrir cette émission en cliquant ici: Bien nourrir son cerveau

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En attendant, prenez bien soin de votre assiette! 🙂